4 février : en grève et dans la rue ! Tract de l’UCL

, par  UCL49

La peur du chômage pèse sur des millions de salarié.e.s. Confinement et couvre-feu compliquent la mobilisation. Mais des luttes existent et une riposte générale de notre camp s’impose. Pour cela, il nous faut être tenace, à l’offensive et réaliste.

Depuis 1 an, avec l’aide de l’Etat, le patronat profite du contexte sanitaire : chantage à l’emploi, conditions de travail dégradées, répression de celles et ceux qui résistent. Travail le week-end, suppressions de congés, heures supp, blocage des salaires… Le Covid a bon dos pour faire bosser davantage et à moindre coût. Et si t’es pas content, te plains pas car ailleurs on licencie ! Bridgestone, Nokia, Renault, Cargill, Auchan, Michelin… pour ne citer que les grands groupes qui profitent de la situation pour licencier à moindre coût. Sans compter les petites et moyennes entreprises qui coulent du fait de la crise économique. Partout, ce sont les salarié.e.s qui paient les pots cassés. Pourtant, quand ces mêmes entreprises engrangeaient le pognon, les salarié.e.s n’en voyaient pas pour autant la couleur. On ne peut attendre la fin de la pandémie et se faire tondre en silence. Il nous faut reprendre le chemin des luttes.

Des luttes, il y en a !

Beaucoup se défendent. Les salarié.es EDF se battent massivement contre le projet Hercule qui vise le démantèlement de leur entreprise. Les travailleurs et travailleuses de la raffinerie Total de Grandpuits sont en grève depuis quatre semaines contre la suppression de 700 emplois. Chez le voyagiste Tui les salarié-es contestent 600 licenciements. Dans d’autres entreprises des grèves sont victorieuses sur les salaires (Onet) ou des primes Covid. Ces luttes, il faut les rendre visibles et les soutenir. Comment ? En renforçant nos syndicats et notre solidarité.

Se préparer à l’offensive

Mais se soutenir les un-e-s les autres ne suffit pas. Il faut préparer une puissante mobilisation populaire, dans la rue, dans les entreprises et les lieux d’études. Encore plus forte que celles sur les retraites. Dans le monde les soulèvements n’ont pas manqué en 2020. Dernièrement c’est en Inde et en Tunisie que les classes populaires secouent le pouvoir et les patrons. En France, la crise sociale va s’accentuer dans les mois à venir. Les réactions qu’elle provoquera doivent s’unir. Il faut en finir avec ce système qui nous détruit et nous appauvrit. Organisons-nous, débattons, construisons les mobilisations en partant de la base. Union et actions , pour passer à l’offensive !