Ici et aux USA, partout défendons le droit à l’IVG !

, par  UCL49

Ce mercredi 29 juin se tenait à Angers un rassemblement sur la place du Ralliement pour le droit à l’IVG et en solidarité avec les femmes vivants aux États-unis qui se voient ou vont prochainement se voir privées de ce droit fondamental à disposer de son corps et à choisir librement sa grossesse. Nous étions environ 300 personnes à avoir répondu à l’appel du Planning familial 49 auquel se sont associées d’autres organisations féministes, syndicales et politiques.

Une demie-douzaine de militants d’extrême droite anti-IVG ont tenté de déployer une banderole aux abords du rassemblement mais ont vite été chassés de la place sous la pression des manifestantes et manifestants.

En France il faut que le droit à l’IVG soit inscrit dans la constitution. Mais ce n’est pas tout, il faut que l’accès à l’IVG soit matériellement rendue possible sur tout le territoire. Pour cela, il faut que la durée du délai de recours à l’IVG soit rallongé, il faut supprimer la clause de conscience qui permet à des médecins de refuser de pratiquer des IVG, et il faut mettre des moyens dans les établissements de santé pratiquant l’IVG alors qu’ils sont plus de 130 à avoir fermés ces 10 dernières années. Et cela le gouvernement n’est pas prêt à le lâcher aussi facilement, préférant engraisser le patronat dont il est au service plutôt que de donner des moyens pour que les droits des femmes soient respectés.

Face aux attaques des réactionnaires et de la bourgeoisie dans de nombreux pays du monde, la solidarité féministe internationale est aussi indispensable. Il faut la faire vivre comme lors du rassemblement de ce mercredi.

Ce triste épisode de régression qui se déroule aux États-Unis nous rappelle que nos droits ne sont jamais acquis et que le rapport de force finit toujours par s’inverser dès lors que nous baissons notre vigilance et que nous cessons de nous mobiliser. Alors dès maintenant, construisons la contre-attaque féministe ! Organisons nous et investissons nous dans les associations et collectifs féministes, dans les organisations syndicales et leurs commissions femmes. Construisons des organisations féministes de masse et les mobilisations de masse qui seules nous permettront de mettre en place le rapport de force nécessaire pour défendre nos droits, pour en gagner de nouveaux. Et ne nous arrêtons plus jusqu’à avoir poussé l’avantage jusqu’au bout et jusqu’à nous être débarrassé de cette société patriarcale et capitaliste !

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