AESH : toujours plus de précarité dans l’éducation nationale

, par  UCL49

Mardi 6 octobre, à la bourse du travail d’Angers, une réunion d’information syndicale a réuni une quinzaine d’AESH (Accompagnant-e-s d’Élèves en Situation de Handicap) et 3 profs (qui représentaient SUD, la CGT et la FSU). Une occasion de faire le point suite à l’application de la réforme Blanquer et notamment la mise en place des PIAL (Pôle Inclusif d’Accompagnement Local).

Les principales choses qui ressortent de cette réunion sont les suivantes :

- Les chef-fe-s de collège qui gèrent les PIAL ne connaissent absolument pas les règles et les modes de fonctionnement de ces PIAL et cela donne des écarts de fonctionnement et de traitement des personnels incroyables (gestion des horaires, des temps de pause, des missions des personnels…).

- L’Éducation Nationale est un bien mauvais employeur, des collègues sont changé-e-s de PIAL sans concertation et sont obligé-e-s de faire de nombreux kilomètres supplémentaire pour aller au boulot. Les attestations de fin de contrat des CDD mettent des semaines à arriver et cela pénalise les collègues dans leur démarche pôle emploi.

- La question des coordinateur-rice-s des PIAL est problématique. Ces personnes sont des AESH ayant reçus une formation, mais les conditions de travail et d’indemnisations sont floues et variables en fonction des académies.

- Les PIAL avaient été vendu avec une augmentation du temps de travail de 30h pour les AESH, mais dans la réalité beaucoup de collègues reste bloqué-e-s à 24h. C’est donc un foutage de gueule pour les AESH eux-elles mêmes et pour les familles qui attendent avec beaucoup d’espoir ou anxiété (a vous de voir) des heures d’aides pour leurs enfants qui finalement n’arrivent pas.

- Les AESH ont enfin accès au PAF (Plan Académique de Formation), mais seulement 30 places sont dispo sur toutes l’académie.... Quelle blague ! D’autant plus que les AESH ont un mal fou à faire valoir et compléter des VAE (Valorisation des Acquis et de l’Expérience).

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